BACA : níchiwamiskwém | nimidet | ma sœur | my sister

BACA : níchiwamiskwém | nimidet | ma sœur | my sister

3 mai au 22 juillet 2018

Mayoreak Ashoona (Inuit)
Shuvinai Ashoona (Inuit)
Catherine Blackburn (Dene)
Lita Fontaine (Anishinabe)
Angela Hovak Johnston (Inuit)

Caroline Monnet (Algonquin)
Napachie Pootoogook (Inuit)
Skawennati (Kahnawake Mohawk)
Ningiukulu Teevee (Inuit)

La quatrième édition de la Biennale d’art contemporain autochtone comprenait quatre expositions et une programmation diversifiée incluant des performances, des tables-rondes et des projections. Pendant deux mois, Montréal et Sherbrooke présentaient le meilleur de la création récente en art contemporain autochtone. Les co-commissaires invitées, Niki Little (Winnipeg / winnipi, MB) et Becca Taylor (Edmonton / amiskwaciwâskahikan, AB), avaient rassemblé quarante-cinq artistes des quatre coins du continent américain pour cette édition qui était entièrement consacrée aux femmes. L'exposition níchiwamiskwém | nimidet | ma sœur | my sister explorait les liens de sororité multiples qui unissent les femmes autochtones. Ces liens intergénérationnels ou amicaux, de sang ou de solidarité sont nés dans l’adversité, dans la lutte ou dans la joie.

 

Répartie dans quatre lieux, la Biennale a accueilli ses visiteurs à la Galerie d’art Stewart Hall de Pointe-Claire, Art Mûr, La Guilde et le Musée des beaux-arts de Sherbrooke. De son côté, le Musée McCord a présenté une soirée de projection de films autochtones et une table-ronde. En novembre, la Art Gallery of Mississauga a accueilli une sélection itinérante des œuvres de níchiwamiskwém | nimidet | ma sœur | my sister.

Le programme de cette quatrième édition, riche en rencontres, révélait le regard que posent sur leurs réalités des artistes autochtones qui s’identifient en tant que femmes, queer et deux-esprits. Leurs pratiques passent par des stratégies diverses allant de l’appropriation à la transgression. Elles réinventent leurs identités, en réactivant des savoir-faire traditionnels et en bousculant les stéréotypes. De la sculpture à la vidéo en passant par les installations, la gravure, l’art textile, les performances, l’affiche politique ou le son, tous les médiums étaient convoqués pour raconter, partager et éclairer des récits essentiels dans l’identité des femmes autochtones.

Photos : Vues d'exposition, 2018. © Guy L'Heureux